Document 14e rencontre des partenaires (9 mai)

 

14e rencontre des partenaires du projet Réseau CompéTICA

 2 février 2017 à 13h00 au local 320 Pavillon Pierre A. Landry

 

Présences :

Viktor Freiman, directeur exécutif du projet Réseau CompéTICA; Jeanne Godin professeure à l’Université de Moncton;
Michel Léger, professeur à l’Université de Moncton; Manon Leblanc, professeure à l’Université de Moncton;
Xavier Robichaud, professeur à l’Université de Moncton Campus de Shippagan, Sacha Wood, coordonnatrice du Réseau de recherche sur les politiques sociales du NB(RRPS);
Takam Djambong, étudiant au doctorat UM, Simon Gauvin, entrepreneur
François-Léone Charron, agent de développement pour Place aux compétences; Maurice Saulnier, secrétaire du Comité régional  Apprentissage pour adultes Sud-Est;
Pierre Goguen, bibliothécaire à la Bibliothèque Champlain UdM; Victoria Volkanova, bibliothécaire, Bibliothèque Champlain UdM;
Mario Chiasson, étudiant au doctorat, Université de Moncton; Marc-Samuel Larocque, agent de communication FJFNB
Violette Desjardins, CCNB Dieppe Philomène Zangio, directrice générale du Comité régional Apprentissage pour adultes Sud-Est;
Pauline Pelletier, présidente du Comité régional Apprentissage pour adultes Sud-Est; Wilfrid Pelletier, coordonnateur du projet Réseau CompéTICA.
Mathieu Gauthier, responsable des technologies de l’information et de la communication (TIC) district scolaire francophone sud-est NB

 

  1. Viktor Freiman souhaite la bienvenue à toutes et tous et les remercie d’avoir accepté de venir à cette 14e rencontre des partenaires du projet Réseau CompéTICA.
  2. Présentation de l’ordre du jour.
  3. Tour de table des participantes et participants. Chacun et chacune se présente.
  4. Compte-rendu de la dernière rencontre du 16 mai 2016 Symposium à Fredericton.

Viktor Freiman mentionne que le rapport a été envoyé au groupe lors de l’avis de la rencontre d’aujourd’hui. Il demande s’il y a des questions.

  1. Réseau CompéTICA – Bilan des trois années et perspectives (Viktor Freiman et Jeanne Godin)

Présentation qui dresse le bilan des trois premières années du projet Réseau CompéTICA. Voici donc quelques éléments qui ont été présentés.

– Le Réseau CompéTICA (compétences en TIC en Atlantique) est un partenariat stratégique pour comprendre l’écosystème, l’adaptabilité et le transfert des compétences numériques. Il s’ajoute aux 15 ans de pratique de formation technopédagogique des enseignantes et enseignants réalisée par l’APTICA (Avancement pédagogique des TIC en Atlantique).

Les données en provenance du PEICA 2012 (PEICA, une initiative de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui fournit une enquête hautement détaillée qui porte sur les compétences en littératie, en numératie et en résolution de problèmes dans des environnements technologiques (RP-ET) chez les adultes âgés de 16 à 65 ans, dans 24 pays et régions infranationales avec l’ensemble des provinces et des territoires du Canada) et d’autres recherches nous permettent de constater qu’il y a une fracture numérique importante chez notre population par rapport aux compétences numériques. D’où notre intérêt pour une étude longitudinale et le besoin de partenariat.

On présente, par la suite, les 3 objectifs poursuivis du projet CompéTICA;

  1. Définir le continuum de compétences en tenant compte de contextes variés de cycle de vie;
  2. Recenser les pratiques exemplaires de différents milieux éducatifs et de vie dans une perspective de continuum de compétences numériques;
  3. Élaborer et mettre en pratique des approches innovatrices de développement de compétences numériques transférables et adaptables et des outils d’évaluation de leur atteinte.

On se sert  du cadre Habilo-Media pour notre travail (http://habilomedias.ca)

Un schéma indiquant les partenaires du projet est également présenté. On présente ce que les membres de l’Équipe du projet ont développé, en collaboration avec les partenaires, depuis le tout début du projet.

Lors de la Phase 1 du projet, on a fait la recension des écrits (2014-2015). On a ensuite interviewé 45 experts suggérés par les partenaires de chaque milieu (2015-2016, premier objectif). En 2016-2017 des études de cas portant sur des pratiques exemplaires sont à l’essai dans plusieurs milieux (deuxième objectif). On présente des exemples de quelques pratiques observées : pensée informatique, labos créatifs, méthodes de recherche bibliothécaire, littératie numérique chez les adultes. On fait également le point sur ce qu’on a observé et ce qu’on a appris.

Puis on a présenté quelques activités qui correspondent à l’objectif 3 du projet dont la semaine de formation techno-pédagogique FormAPTICA, en collaboration avec l’APTICA et le Consulat de France.

Finalement une dernière diapositive portait sur la VISION 2025

Notre question principale :

Comment faire avancer la recherche et les pratiques au sein du Réseau en facilitant la communication entre les partenaires, en améliorant la collecte, le stockage, le traitement, l’analyse et la diffusion des données de recherche sur une base longitudinale?

Voici les trois axes qu’on propose :

Axe 1. E-inclusion; trouver des réponses efficaces face à de nouvelles formes de fractures numériques

Axe 2. E-enrichissement; mettre en chantier de nouvelles approches pédagogiques pouvant enrichir les compétences numériques de nos citoyennes et citoyens par des compétences douces (soft skills) et transversales et en assurer un suivi longitudinale incluant la formation des formatrices et formateurs.

Axe 3. E-engagement; apprendre à apprendre en réseaux de collaboration, de façon créative, en monde autodidacte le tout dans une perspective entrepreneuriale et citoyenne en constante actualisation.

Voici en résumé quelques questionnements et  commentaires des participants suite à la présentation :

  • Est-ce qu’on peut avoir accès aux informations sur le projet Réseau CompéTICA?
    • Oui, à partir du site web, ou en communiquant avec nous
  • La gestion des courriels, en termes de sécurité, soulèvent le questionnement (en principe, chaque organisme assure sa propre protection)
  • Les étudiants se demandent souvent  comment on peut trouver vite l’information sur le Net et non pas mettre des efforts pour apprendre.
  • Dans le passée, on a axé notre travail plutôt sur la technologie et non pas sur la techno-pédagogie, il faudra donc mettre de la pédagogie en avant.
  • On n’arrêtera jamais de découvrir les technologies. Il faut être capable de toujours les découvrir. C’est la vitesse d’apprendre qui est important. En éducation, on n’a pas préparé les éducatrices et éducateurs à utiliser les technologies. La structure que l’on a créée jusqu’à date ne suffit plus. Nous devons viser une culture (numérique) du 21e siècle.
  • Deux sur trois personnes sont encore au niveau bas de la littératie. Comment atteindre des objectifs plus élevés?
  • La bibliothèque (à l’école) : son utilité? – le milieu se transforme – comment s’y adapter (possibilité de collaboration entre les écoles et la bibliothèque Champlain.
  • Problème d’adaptabilité au changement. Manière d’apprendre qui est très différentes d’une personne à l’autre; il faut donc un modèle de formation plus souple, plus adaptif (aux besoins de l’apprenant).
  • Il fut aussi question des apprenantes et apprenants des classes pour les adultes. Pour ces derniers, il semblerait que les programmes d’alphabétisation communautaire ne prennent pas compte des besoins réels de ceux-ci. La pédagogie utilisée dans les classes d’Alpha communautaire ne correspond pas nécessairement aux besoins de la clientèle cible. Dans les classes pour adultes en alphabétisation, les besoins ne suffisent pas. La motivation chez ces derniers devrait prendre un rôle plus important.
  1. Sommaire exécutif

Ce sommaire a été présenté aux participants sous format papier. Toutefois une copie électronique a été envoyée à tous les partenaires du Réseau CompéTICA avant la rencontre.

Ce sommaire présente la première phase du Réseau CompéTICA réalisée dans le cadre du programme du CRSH (Développement du partenariat, 2014-2017). On explique entre autre les points clés des écrits scientifiques : Ce qu’on sait, le développement de partenariat en chiffres, les premiers résultats de ce qu’on a appris au niveau des 3 objectifs prévus par le projet. Aussi on retrouve des éléments clés d’une Vision 2025 qui propose un engagement vers un partenariat durable. Enfin, on fait la liste des personnes ou groupes engagés dans le projet ( équipe exécutive et partenaires actuels)

  1. Vision 2025 : Travail collaboratif pour définir les priorités et les axes du développement du Réseau pour les 3-5 prochaines années.

Dans la deuxième partie de la réunion, nous avons demandé aux participants de se prononcer sur ces axes et les priorités pour la Phase 2 du CompéTICA (2018-2025).

Dans cette dernière partie de la réunion, il y a eu la formation de 4 groupes de discussions. Voici ce qui s’est dit en rapport à la Vision 2025

Vision 2025 Questions posées aux 4 groupes:

➢ Quelles sont les compétences/habiletés/attitudes qu’un citoyen a besoin pour fonctionner dans la société d’aujourd’hui?

➢ Quel est le rôle de chaque institution dans la formation de l’apprentissage des citoyens?

➢ Quels sont les changements qu’ils doivent adopter pour répondre aux nouveaux besoins?  Employeurs, enseignants, élèves.

➢ Quelles sont les raisons pourquoi les gens sont résistants aux changements? (psychologie?) ➢ Comment les gens sont débrouillards?

➢ Comment promouvoir la résilience?  Question de culture.

 

  1. Plénière

Voici le résumé des discussions.

Problématiques identifiées et pistes de solution 

(e-inclusion) Fracture numérique/Littératie (accessibilité, connectivité, périphérique, outils numériques, gestion financière, capitalisation des données) – infrastructure inexistante – surtout dans des régions rurales, dépendance (du numérique?) Fracture numérique causée par la formation « inégale » des jeunes du secondaire (ex. : cours sur la recherche d’information, etc.) : il existe une disparité entre les écoles en ce qui a trait à la façon dont les apprentissages sont développés o Ex. : Mathieu-Martin (Bacc. international), Marie-Esther (pédagogie par projet) – de tels exemples sont positifs, car les élèves ont + de liberté

 

Il existe un besoin pour construire le système scolaire de façon à ce que les jeunes soient plus autonomes. Il y a aussi un manque d’autonomie de la part des étudiants (par exemple, en ce qui a trait à la recherche d’information à l’université.

➢ (e-enrichissement) Besoin de changements au niveau de pédagogie (pas le choix de s’approprier du numérique) à chaque niveau, former les formateurs, enseignants ont besoin de l’enrichissement au niveau de la techno-pédagogie.

Il y a un manque de compréhension des outils (comment et pourquoi les outils fonctionnent) de la part des élèves Il y a un manque de connaissances des enseignantes et enseignants en ce qui a trait aux outils qui existent (peuvent-ils réellement accompagner les jeunes s’ils ne savent pas ce qui se trouvent sur le marché?)

(e-engagement) Rôle des partenariats (Apple, Microsoft, et…) : adaptation de services « valeurs culturelles/valeur des besoins » doit être mieux éclairé; défis au post-secondaire;  il faut miser sur la collaboration et le partage.

FJFBN prépare un cours donné dans toutes les écoles francophones sur la recherche d’information (capacités nécessaires et obligatoires pour la vie adulte : finances, recherche, etc.)  Fracture : certains jeunes vont suivre le cours, d’autres non. Problème à l’arrivée à l’université. Partenariat possible avec un bibliothécaire?  Une formation est déjà donnée pour les élèves de Mathieu-Martin (formation en recherche en 10e année, 11e année et 12e année) Nécessité d’avoir un partenariat pour renseigner les enseignantes et enseignants (ex. : François Léonce, qui a déjà les pieds dans les écoles et qui est à l’affut des derniers développements en technologie)

 

Pistes de solution – Partenariat école/bibliothécaire pour la formation des élèves – Partenariat école/personne ressource pour la formation des enseignantes et enseignants en ce qui a trait aux outils qui existent.

  1. Autre

Viktor remercie les participantes et participants à la rencontre et leur propose de se rencontrer à nouveau d’ici le mois de mai afin de revoir notre plan d’action ainsi que le plan budgétaire.

  1. Date de la prochaine rencontre.

On suggère de se rencontrer au début du mois de mai. Un sondage va être envoyé très prochainement à ce sujet.

Fin de la rencontre : 16h.

 

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